Le visage d'une femme se marque de traces de coups et d'hématomes pendant que s'égrènent les "je t'aime", "un peu", "beaucoup"... Ces images volontairement choquantes sont celles d'un spot télévisé diffusé en 2005 . Pour dénoncer l'inacceptable des violences conjugales.
Le clip montre le visage d'une femme en six étapes : d'abord intact, puis marqué par une première trace de coup, puis une deuxième, une troisième, etc. Dans le même temps est décliné le refrain connu des enfants : "je t'aime", "un peu", "beaucoup", "passionnément", "à la folie". A la fin, le visage tuméfié de l'actrice est vu en plan large : il repose sur le chariot d'une morgue et un infirmier le recouvre d'un drap bleu. Apparaissent alors les mots "pas du tout". Le film s'achève sur ce message : "Aujourd'hui en France, une femme sur 10 est victime de violences conjugales. Réagissons avant qu'il ne soit trop tard".
Réalisé bénévolement par le duo de réalisateurs "François et Félicie", ce clip a été diffusé gratuitement par l'ensemble des chaînes hertziennes et par certaines chaînes du câble.
UN PEU D'HISTOIRE ET QUELQUES DONNÉS:
Le 25 novembre, c’est la date choisie par les Nations unies pour célébrer la Journée Internationale pour l'Elimination de la Violence contre les Femmes.
Aujourd’hui, grâce au travail d’associations comme Amnesty International, le 25 novembre est parvenu à capter l'attention de la communauté internationale...
On constate des avancées dans les législations, dans les comportements. Cependant les humiliations, sévices et tortures infligés à des millions de femmes, perdurent et les colonnes de tous les journaux de la terre ne suffiraient pas si l'on voulait recenser la totalité de ces crimes.
La violence à l′égard des femmes ne se limite pas à une culture, une région ou un pays particulier ni à un groupe donné de femmes ni à une couche spécifique de la société.
Réalisé bénévolement par le duo de réalisateurs "François et Félicie", ce clip a été diffusé gratuitement par l'ensemble des chaînes hertziennes et par certaines chaînes du câble.
UN PEU D'HISTOIRE ET QUELQUES DONNÉS:
Le 25 novembre, c’est la date choisie par les Nations unies pour célébrer la Journée Internationale pour l'Elimination de la Violence contre les Femmes.
Son origine remonte à 1960, lorsqu'en République Dominicaine les sœurs Mirabal furent assassinées parce qu'elles militaient pour leurs droits. Elles devinrent alors les symboles du combat pour éradiquer ce fléau qu'est la violence à l'égard des femmes.
On constate des avancées dans les législations, dans les comportements. Cependant les humiliations, sévices et tortures infligés à des millions de femmes, perdurent et les colonnes de tous les journaux de la terre ne suffiraient pas si l'on voulait recenser la totalité de ces crimes.
La violence à l′égard des femmes ne se limite pas à une culture, une région ou un pays particulier ni à un groupe donné de femmes ni à une couche spécifique de la société.
Exemples :
- Aux États-Unis, une femme est battue par son partenaire toutes les 15 secondes
- En Afrique du Sud, une femme est violée toutes les 23 secondes
- Au Bangladesh, près de la moitié des femmes ont subi des abus physiques de la part de leur conjoint
- Au Burkina Faso, plusieurs centaines de milliers de filles et de femmes sont réduites à une citoyenneté de seconde zone, du fait des mariages forcés et précoces et des grossesses non désirées
- Au Pakistan, plus de 7000 femmes ont été victimes de violences sexuelles, crimes d’honneur ou de meurtres
- Dans le monde, entre 100 et 140 millions de femmes et de filles ont subi des mutilations génitales. Tous les ans, 3 millions de petites filles risquent d’être excisées, soit 8000 petites victimes par jour. En Europe, 180 000 femmes risquent aujourd’hui d’être mutilées
- En France, chaque année, entre 215 000 et 220 000 femmes âgées de 18 à 75 ans sont victimes de violences physiques et/ou sexuelles de la part de leur ancien ou actuel partenaire
- En France, en 2014, 118 femmes été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint. On compte également 16 homicides au sein de couple non-officiel (amants, petits-amis, relations épisodiques…), ce qui porte le total à 134 femmes.
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